Du Cherouite au Boucherouite

Plus de 32 000 villageoises recensées à travers le Maroc maîtrisent un savoir-faire… mais ne l’exercent pas, continuant de vivre sans source de revenu. Nous croyons fermement au potentiel de ces femmes et à la “fashion revolution”. Chaque pièce IDYR contribue à l'autonomisation de nos artisanes, leur offrant fierté et indépendance économique.
Aujourd'hui, nous sommes fières d'avoir amélioré la vie de 11 artisanes qui perpétuent la tradition du Boucherouite tout en subvenant aux besoins de leurs familles. Notre équation magique est simple : Chaque accessoire vendu = 11 artisanes tisseuses et 24 artisans maroquiniers épanouis et autonomes.A cette étape, la tradition dit qu’il est strictement interdit de passer au-dessus des files, ils disent que cela porte malheur, si jamais quelqu’un passe, toutes les femmes crient : « Non attention ! Retourne tout de suite par-dessus ! ».
Les artisanes recevaient aussi des morceaux de sucre et des pièces de monnaie, c’est la tradition, les voisines, pendant la Sdawa, doivent laisser le Barouk ou la Hlawa…
Puis vient l’étape de Sdawa, les deux artisanes s’occupent chacune d’un clou, un de leurs enfants doit faire des vas et viens pour passer le file au travers des deux, de leurs côtés chacune des femmes attache les files à la technique du Dker ou Nta (mâle et femelle), le nombre de files attachés représentera la largeur du tapis.

Le Boucherouite incarne l'ingéniosité et la créativité du peuple marocain. En perpétuant cette technique, nous préservons non seulement un savoir-faire, mais aussi toute une culture, une histoire, une identité.
Nous croyons en une production artisanale, locale et moderne d'excellente qualité. Chaque pièce IDYR est le fruit d'un travail minutieux, respectueux des traditions tout en répondant aux exigences contemporaines. Notre fierté est d'avoir déjà partagé ces valeurs culturelles avec trois pays différents, faisant rayonner l'artisanat marocain au-delà de nos frontières.